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Des passionnés reconstruisent un avion de chasse qui n'a jamais volé ! 
Un avion de l'armée française va être reconstruit à Toulouse par des passionnés d'aéronautique. Il présente la particularité n'avoir jamais servi en raison de l'armistice de 1940. 
 
Après la construction du Morane Saulnier en 2013 pour le centenaire de la première traversée de la Méditerranée par Roland-Garros, les bénévoles de Replic'Air s'attellent à un autre projet fou : assembler un Dewoitine 551.
Dewoitine D520 : Conçu en 1936 par Émile Dewoitine suite à un appel d'offres de l'Armée de l'Air française recherchant un chasseur capable d'atteindre 520 km/h (...d'où D 520 !), le projet sera mené à terme par la nouvelle Société Nationale de Construction Aéronautique du Midi (suite à la nationalisation des ateliers Dewoitine).
3 prototypes furent construits : le premier, qui vole la première fois le 2 octobre 1938, équipé d'un Hispano-Suiza 12Y-21 de 890 chevaux, ne dépasse pas 480 km/h. Remotorisé par un 12Y-29 (après des dommages mineurs lors d'un accident à l'aterrissage) et équipé d'une hélice à pas variable, il atteind alors la vitesse de 825 km/h en piqué (pilote Léopold Galy).

Dewoitine D520 : The Dewoitine D.520 was undoubtedly the best fighter plane used by the French Armée de l’Air before the defeat of June 1940. 
Her capability of fast cruising - 480 kph - was a major asset even several year after 1940.  
 
It allowed to Bulgarian pilots, in 1943, to make frontal attacks to B17 ou B24 bomber formations while avoiding the escorting P 38, even the later were strikingly faster, but clearly less nimble.  
 
Only in 1944, the P 51 ( wiped them from the Bulgarian sky! 

Dewoitine D520 : Les deux prototypes D.513 et D.514 (évolution du D.513), préparés dans le cadre du programme de remplacement (C1) des Dewoitine 510 et des Loire 46 lancé en 1934, furent un échec. A partir de 1936, Émile DEWOITINE (gravure ci-contre) a travaillé alors avec ses deux principaux collaborateurs, Robert CASTELLO et Jacques HENRAT, sur le projet d’un nouveau chasseur, anticipant ainsi le nouvel appel d'offres de l'Armée de l'Air française visant à trouver un successeur plus moderne et plus performant aux Morane Saulnier MS.406 et Bloch MB.150, avec une vitesse de 520 km/h comme objectif principal. Le projet Dewoitine a donc été nommé tout naturellement « 520 » et finalement mené à terme par la nouvelle Société Nationale de Construction Aéronautique du Midi, la S.N.C.A.M., issue de la nationalisation des ateliers Dewoitine.
Dewoitine D.551 - modelistation pour simulateur